Dépassez le conflit intergénérationnel en ressources humaines !

Ah ces « jeunes » … la « nouvelle génération » … ah ces « vieux » … les « dépassés » …

Directeur Général d’une entreprise du secteur des services depuis près de 20 ans,
Samuel Gielsdorf est administrateur de sociétés et particulièrement familiarisé
aux défis rencontrés par les PME.

Son fort? L’organisation, la gestion de la performance et des ressources humaines. Finaliste ‘Entrepreneur de l’année 2016’, agréé RW en « organisation et management » depuis 2009 et conférencier et formateur en leadership/gestion d’équipes, Samuel est également l’auteur de l’ouvrage « Management Passion ».

Nous avons le plaisir de publier son expérience et le remercions pour ce partage !

De nombreux chefs d’entreprise et responsables d’équipe se plaignent des « nouvelles générations », des conflits entre les « nouveaux » et les « anciens », de la perte des « valeurs » ou encore du « sens au travail ». S’agit-il d’un mythe, d’une réalité ou peut-être tout simplement d’une « réalité décalée » ?

Pour avoir rencontré, formé et dirigé pendant près de 25 ans des « jeunes » et des « vieux » de toutes fonctions en entreprise, j’en arrive notamment à ces deux constats :

    • L’autonomie d’une personne ne dépend pas de son âge mais bien de son « quai d’embarquement » autrement dit de son niveau de conscience/compétence. On en identifie généralement quatre : l’incompétence inconsciente (le « fou » qui ne se rend pas compte du danger), l’incompétence consciente (le « fou » qui ne l’est plus car il a pris conscience de son incompétence), la compétence consciente (celui qui a appris et qui s’applique à bien faire attention) et la compétence inconsciente (celui qui maîtrise sans plus devoir y penser). À vous, mesdames et messieurs des ressources humaines, à mettre vos talents sur le bon quai d’embarquement et de leur faire prendre le bon train vers une nouvelle destination… mais « en confort » !
    • Les valeurs de la personne, peu importe son âge et les nuances, trouvent leurs forces dans les mêmes racines. La dissonance tient essentiellement au fait que les « jeunes » ont bel et bien cette tendance à vivre leurs valeurs et à les exprimer dans l’instant présent, en réaction à ce qu’ils vivent comme des injustices, tandis que les « anciennes générations » sont très souvent dans le vécu intérieur de leurs valeurs, elles les expriment beaucoup moins parce que « ça ne se fait pas ».

    En conclusion les « valeurs » des « jeunes » et celles des « vieux » ne sont pas fondamentalement différentes ni même absentes ! Bien au contraire elles sont davantage exprimées et extériorisées chez les premiers et intériorisées chez les seconds.

    Le défi actuel des « managers » consiste à en prendre conscience afin de canaliser au mieux les énergies, qu’elles soient exprimées ou pas. Et c’est là que des « petits miracles » se produiront à la fois par la considération apportée à l’humain et par l’impact direct qu’elle va avoir sur les rendements aux postes de travail et, indirectement, sur la rentabilité des activités.

    Alors, à vous de jouer ! Et tenez-nous au courant des résultats 🙂

    Carpe diem,

    pour Heads&Hunters,
    Samuel Gielsdorf